
Washington, D.C. – Alors que l’administration Biden a instauré le programme “Humanitarian Parole” pour accueillir des migrants fuyant des crises humanitaires en Haïti, en Ukraine, au Venezuela ou à Cuba, l’ancien président Donald Trump, désormais de retour au pouvoir, vient de mettre en œuvre un programme similaire — mais avec une orientation très controversée.
Les premiers groupes d’immigrants sud-africains, majoritairement d’origine afrikaner, ont atterri récemment à l’aéroport international de Dulles, en Virginie. Officiellement, ils bénéficient d’une protection spéciale accordée par le gouvernement américain, qui affirme qu’ils sont victimes de persécutions dans leur pays, notamment en lien avec des politiques de redistribution de terres en Afrique du Sud.
Ils ont été accueillis par le sous-secrétaire d’État Christopher Landau et le sous-secrétaire à la Sécurité intérieure Troy Edgar. Contrairement au “Humanitarian Parole” de Biden, qui vise principalement des populations du Sud global, souvent racisées, ce programme de Trump semble cibler une population blanche — ou perçue comme telle dans le contexte américain —, ce qui soulève des critiques sur une politique migratoire à double standard.
C’est une affaire de couleur et de race