
Depuis le 8 septembre, de nombreux bénéficiaires du programme humanitaire CHNV (Cuba, Haïti, Nicaragua, Venezuela) ont signalé avoir reçu un message en masse de la part du Department of Homeland Security (DHS) et de l’USCIS. Cette communication a créé une certaine confusion, mais il est important de bien comprendre sa portée . Le message invite les personnes concernées à utiliser l’application CBP One afin d’organiser volontairement leur retour dans leur pays d’origine. En réalité, il s’agit d’un rappel collectif semblable aux notifications précédemment envoyées pour annoncer la fin d’une période de parole humanitaire.
Cette communication vise principalement les bénéficiaires qui ne disposent pas encore d’une solution légale sur le territoire américain. Ceux qui n’ont pas de procédure d’ajustement de statut en cours ni de dossier de régularisation ouvert sont les premiers concernés par ce rappel. À l’inverse, les personnes ayant déjà entamé des démarches, qu’il s’agisse d’une demande d’asile, d’un mariage ou d’une procédure d’ajustement de statut, ne sont pas directement visées par ce message et n’ont donc pas à s’inquiéter.
Le DHS, à travers cette initiative, cherche à rappeler que les bénéficiaires du programme doivent régulariser leur situation ou envisager un retour volontaire. L’objectif est clair : limiter les prolongations irrégulières du séjour sous parole humanitaire et encourager ceux qui n’ont pas d’alternative légale à quitter le territoire américain de leur propre initiative.
Pour ceux qui ont déjà sécurisé leur statut, ce message ne change rien et peut être ignoré. Pour les autres, il s’agit d’un rappel qu’ils peuvent utiliser CBP One pour organiser leur départ. Enfin, ceux qui n’ont pas reçu cette communication ne doivent pas s’en alarmer, puisque l’envoi n’était pas ciblé individuellement.
En résumé, le nouveau message de la DHS ne constitue pas une mesure d’expulsion immédiate, mais plutôt un rappel collectif destiné à inciter les bénéficiaires du programme CHNV à clarifier leur situation. Ceux qui sont déjà en règle peuvent poursuivre leurs démarches sans se laisser gagner par la panique.