
Dans une scène digne d’un feuilleton brûlant, une femme a déclenché un scandale d’une rare intensité en diffusant, à 3h du matin, sur ses statuts WhatsApp, les vidéos compromettantes de son propre mari — des sextapes le montrant en compagnie de multiples maîtresses. Ce geste, à la fois spectaculaire et délibérément destructeur, a exposé l’infidélité du mari à toute leur communauté. Depuis, l’homme est surnommé “Haitian Balthazar”, un clin d’œil ironique à l’affaire retentissante ayant secoué la Guinée équatoriale.
Cette comparaison n’est pas anodine. Le cas du véritable Balthazar — Baltasar Ebang Engonga, haut fonctionnaire équato-guinéen — a éclaté lorsque plus de 400 vidéos sexuelles, filmées parfois dans des bureaux de l’État, ont été découvertes lors d’une enquête pour corruption. L’affaire a rapidement pris une ampleur internationale, mêlant sexe, pouvoir et haute trahison, et révélant les failles d’un système politique opaque.
Bien que les contextes soient différents, la dynamique est similaire : un homme de pouvoir pris dans ses propres excès, une femme (ou la justice, dans le cas équato-guinéen) qui dévoile tout, et une société qui, entre fascination et indignation, transforme l’intime en sujet public. Le surnom “Haitian Balthazar” devient alors un symbole : celui de la chute publique provoquée par l’abus privé — une modernité numérique où la vengeance conjugale peut s’inscrire dans l’histoire des scandales les plus viraux.