
La police a interpellé Édouard Hilaire, un habitant de Fontamara (Port-au-Prince), pour exercice illégal de la médecine à Miragoâne. L’homme est soupçonné d’avoir réalisé des interventions gynécologiques non autorisées, notamment des curetages, qui auraient causé la mort de plusieurs jeunes femmes.
L’enquête a révélé qu’Hilaire recevait ses patientes dans une résidence ayant autrefois appartenu au défunt Dr Pongnon. Sur place, les autorités ont découvert un espace aménagé comme une clinique illégale, ainsi qu’une arme à feu enregistrée au nom du médecin décédé. Le suspect affirme toutefois ne jamais avoir utilisé cette arme.
Par ailleurs, Hilaire utilisait un faux badge médical mentionnant le nom de l’hôpital Isaïe Jeanty (Chancerelles), prétendant y exercer comme médecin. Il a finalement reconnu que le badge était falsifié et qu’il n’était affilié à aucune institution médicale officielle.

Ce type de situation, grave et préoccupante, souligne l’importance d’une enquête rigoureuse. Les autorités doivent non seulement déterminer le nombre réel de victimes, mais aussi identifier tout complice éventuel et prendre des mesures pour démanteler les réseaux liés aux pratiques médicales clandestines.