
Le marathon culinaire est l’une des épreuves les plus extrêmes du monde de la gastronomie, mettant à l’épreuve l’endurance, la passion et la créativité des chefs qui relèvent ce défi hors norme. Contrairement à une simple compétition de vitesse, il s’agit de cuisiner sans interruption pendant plusieurs jours, en respectant des règles strictes et sous le regard impitoyable des chronomètres.
Un exploit culinaire historique
Evette Quoibia a repoussé les limites de l’endurance en cuisinant sans interruption pendant plus de 8 jours, battant ainsi largement l’ancien record détenu par l’Indien Pradeep Kumar (119 heures en 2024). Sous le regard attentif des juges du Guinness World Records, elle a préparé une variété de plats traditionnels libériens, dont :
- Du riz jollof (version libérienne, riche en épices).
- Des feuilles de manioc accompagnées de sauces savoureuses.
- Des soupes et ragoûts (poivre, gombo, chou), servis avec du riz blanc.
Règles et défis
Pour valider son record, Evette a dû respecter des conditions strictes :
- Pauses limitées : 5 minutes maximum par heure.
- Préparation active : Debout en permanence, avec des mouvements constants.
- Surveillance 24h/24 : Caméras et témoins officiels pour éviter toute triche.
Le marathon de cuisine d’Evette Quoibia n’est pas simplement un exploit physique, mais une véritable célébration de la persévérance, du patrimoine culinaire et de la force mentale. Avec 8 jours, 11 minutes et 1 seconde passés aux fourneaux, elle a non seulement établi un nouveau record Guinness, mais a aussi illuminé la scène gastronomique mondiale en mettant à l’honneur les saveurs vibrantes du Liberia.
Cet accomplissement rappelle que la cuisine est bien plus qu’un art éphémère : c’est une discipline d’endurance, un vecteur culturel et une preuve que les rêves les plus fous peuvent devenir réalité avec assez de détermination. Alors que les félicitations pleuvent du monde entier, une question se pose déjà :
Qui relèvera le défi et repoussera ces nouvelles limites ?
En attendant, Evette Quoibia entre dans l’histoire, une cuillère à la main et le sourire aux lèvres, prouvant une fois de plus que la passion, quand elle est infusée d’audace, peut accomplir l’impossible.