
L’administration américaine a annoncé de nouvelles mesures fermes à l’encontre de certains résidents permanents légaux vivant aux États-Unis, accusés de soutenir des groupes criminels violents en Haïti. C’est ce qu’a confirmé une déclaration officielle relayée ce lundi par des autorités fédérales.
Selon le Département d’État américain, ces individus auraient apporté leur soutien à des chefs de gangs haïtiens affiliés à Viv Ansanm, une organisation officiellement désignée comme organisation terroriste étrangère (FTO) par les États-Unis. L’organisation Viv Ansanm est tenue pour responsable d’une grande partie de la violence qui secoue Haïti, contribuant à l’effondrement des institutions et à l’instabilité généralisée sur l’île.
“Je suis heureux d’annoncer les dernières actions des États-Unis contre des individus dont la présence et les activités dans notre pays ont des conséquences potentiellement graves sur notre politique étrangère”, a déclaré un haut responsable américain.
Les autorités américaines estiment que ces résidents permanents légaux ont facilité ou soutenu les activités d’organisations criminelles violentes, ce qui constitue une violation grave des lois américaines.
À la suite de ces constatations, le Département de la Sécurité intérieure (DHS) est désormais autorisé à engager des procédures d’expulsion à leur encontre, en s’appuyant sur l’article 237(a)(4)(C) de la loi sur l’immigration et la nationalité. Cette disposition permet l’expulsion de tout résident permanent qui soutient une organisation considérée comme terroriste.
Ces nouvelles sanctions interviennent alors que l’administration Trump intensifie ses efforts pour lutter contre l’immigration liée à des risques pour la sécurité nationale, tout en renforçant son engagement envers la sécurité régionale dans la Caraïbe.