
Port-au-Prince, Haïti – Une attaque ciblée contre des policiers à Kenskoff a provoqué l’indignation du haut commandement de la PNH. Selon les informations confirmées par le porte-parole adjoint Lionel Lazarre, deux policiers ont été blessés par balle et dépouillés de leurs armes par des gangs armés, non pas lors d’un affrontement direct, mais après avoir été piégés par des femmes envoyées par les bandits.
Un piège bien organisé
D’après les détails révélés, les policiers en question auraient été attirés par des femmes utilisées comme appâts par les gangs. Trop occupés à « satisfaire leurs désirs charnels », ils auraient baissé leur garde, oubliant qu’ils étaient en pleine zone de guerre. Profitant de cette vulnérabilité, les bandits les ont attaqués par surprise, les blessant avant de leur voler leurs armes et munitions.
Le haut commandement furieux, des sanctions en vue ?
Le porte-parole adjoint Lionel Lazarre n’a pas mâché ses mots dans un message vocal adressé aux médias. Il a qualifié l’incident de « faute administrative grave », soulignant que ces policiers ont mis en danger leur propre vie ainsi que celle des citoyens. Le haut commandement serait particulièrement remonté contre les responsables des opérations à Kenskoff, exigeant des comptes.
Cette affaire relance le débat sur la discipline au sein de la PNH, alors que les gangs deviennent de plus en plus audacieux dans leurs méthodes.
Une chose est sûre : cet incident marque un nouveau coup dur pour une institution déjà sous pression, alors que la crise sécuritaire en Haïti continue de s’aggraver.
Source: Gazette Haïti/ Photo: Juno7