
Washington D.C., 2 juillet 2025 — Dans une décision rendue publique ce mercredi, le juge fédéral Randolph Moss, du district de Columbia, a statué que l’administration Trump avait outrepassé ses pouvoirs en matière d’immigration, en adoptant une politique qu’il juge contraire à la législation votée par le Congrès américain.
« Le président ne peut pas instaurer une politique alternative en matière d’immigration qui viole une loi adoptée par le Congrès », a tranché le juge Moss.
Cette décision intervient alors que l’équipe de Donald Trump intensifie ses efforts à la frontière américano-mexicaine, déployant de vastes ressources pour empêcher les migrants de traverser et de déposer des demandes d’asile aux États-Unis.
Une tentative contrecarrée d’imposer des restrictions extrêmes
Depuis plusieurs semaines, l’administration Trump avait mis en œuvre une politique migratoire de tolérance zéro, bloquant systématiquement les migrants avant même qu’ils puissent accéder à un point d’entrée pour formuler leur demande d’asile, ce qui est pourtant garanti par la loi américaine.
Selon plusieurs organisations de défense des droits des migrants, cette décision judiciaire représente une victoire majeure contre des mesures qualifiées de répressives et illégales.
Des groupes tels que l’ACLU et d’autres ONG saluent cette décision comme un rappel que même un président ne peut pas agir au-dessus des lois. Ils appellent désormais à une vigilance accrue face aux tentatives futures de restreindre l’accès à l’asile et de bafouer les protections légales des migrants.