
Le Conseiller-Président Emmanuel Vertilaire, responsable du chantier justice et sécurité publique au sein du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), a annoncé qu’il n’a pas participé au Conseil des ministres du vendredi 28 février. Cette décision traduit son indignation face au refus de ses collègues d’aborder avec sérieux et urgence les problèmes criants de la population haïtienne. Alors que des mères sont contraintes de transporter les corps de leurs enfants dans des brouettes, Vertilaire déplore l’indifférence et les querelles politiques qui paralysent le CPT. Il appelle à une action concertée pour soulager la détresse du peuple et restaurer l’ordre.
Vertilaire dénonce également le manque de cohésion au sein du haut commandement de la Police Nationale d’Haïti (PNH), qui compromet toute réponse efficace à la crise sécuritaire. Réaffirmant son engagement envers le peuple haïtien, il exhorte ses collègues à agir avec responsabilité pour garantir la justice, rétablir la sécurité et créer les conditions nécessaires à l’organisation du référendum et des élections générales.
Le conseiller Vertilaire a sorti cette note ci-dessous :
Le Conseiller-Président Samuel Vertilard, responsable du chantier justice et sécurité publique au sein du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), a exprimé son indignation en boycottant le Conseil des ministres du vendredi 28 février. Il dénonce l’inaction de ses collègues face aux problèmes urgents de la population haïtienne, notamment l’insécurité et la détresse sociale. Alors que des mères sont contraintes de transporter les corps de leurs enfants dans des brouettes, Vertilard appelle à une action concertée plutôt qu’à l’indifférence ou aux querelles politiques. Il critique également le manque de cohésion au sein du haut commandement de la PNH, qui compromet toute réponse efficace à la crise sécuritaire. Réaffirmant son engagement envers le peuple haïtien, il exhorte ses pairs à agir rapidement pour restaurer l’ordre, garantir la justice et répondre aux attentes légitimes de la nation, conditions indispensables pour l’organisation du référendum et des élections générales.