
Monsieur/Madame,
Nous, étudiants en médecine en internat, vous écrivons aujourd’hui pour solliciter votre voix et votre plateforme afin de porter à la lumière une situation profondément injuste que nous vivons.
Depuis des mois, nous accomplissons un travail acharné, allant jusqu’à 96 heures par semaine, dans des conditions souvent éprouvantes, sans respect de notre santé physique, mentale, ni même de nos besoins élémentaires comme l’alimentation et le repos. Malgré cela, les frais qui nous sont dus en guise de reconnaissance ou de compensation nous sont toujours refusés ou indéfiniment retardés.
Nous ne demandons rien d’extraordinaire, mais la simple justice : être rémunérés pour le travail que nous accomplissons. Ce silence des autorités face à notre cri de détresse est lourd et injustifiable.
Nous vous prions de bien vouloir prêter votre voix à notre cause, en diffusant notre message, en posant les vraies questions, et en sensibilisant l’opinion publique à notre réalité. Nous avons cessé de travailler depuis ce lundi, mais cela n’a même pas éveillé la curiosité des dirigeants de l’HUP, malgré les nombreuses lettres que nous leur avons adressées, restées sans réponse.
Nous vous remercions sincèrement pour votre écoute et votre solidarité.