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Ce mercredi 17 septembre 2025, la Cour d’appel de Port-au-Prince s’est penchée sur la demande de libération provisoire de Marc Jemley Jean-Baptiste, l’ancien directeur général de l’Office National d’Assurance-Vieillesse (ONA). La juridiction a demandé aux parties concernées de déposer les pièces nécessaires pour évaluer la demande dans le respect des délais légaux.
Pour rappel, Marc Jemley Jean-Baptiste avait été interpellé le 7 février 2025 suite à un mandat émis par le cabinet d’instruction. Cette arrestation faisait suite à un rapport de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), qui l’accuse d’avoir facilité, en 2021, l’octroi de prêts hypothécaires contestés à Mildrède Béliard, ancienne consule, et à Jacques Lauture, un homme d’affaires. Ces prêts, considérés comme irréguliers, auraient été accordés en violation des procédures établies.
L’ancien dirigeant de l’ONA, une figure controversée, est soupçonné d’avoir détourné les fonds de l’institution à des fins contraires à sa mission sociale. Ses avocats plaident pour sa libération provisoire, invoquant la présomption d’innocence et le droit à un procès équitable.
La Cour d’appel doit maintenant se prononcer sur cette demande, tandis que cette affaire soulève à nouveau des questions sur les dérives de gouvernance et les soupçons de corruption qui affectent l’administration publique haïtienne depuis plusieurs années.